partie de chasse dans l'île déserte

Une belle après-midi sur l'île d'Ostereil...

Allongé dans une clairière, un grand dragon gris prenait un peu de repos, se faisant chauffer au soleil.
Depuis plusieurs jours, Aëzyhr vivait sur l'île déserte, prenant un peu de bon temps avant de rejoindre d'autres terres, de l'autre côté des mers.
Après un bon repas, il s'était assoupit, laissant ses songes fuir à des centaines de kilomètres de là.
Une étendue neigeuse où s'acharne une tempête. D'énormes flocons, pointus, gelés, dur, suivent la voie que leur donne le vent, se hatant, de peur de fâcher le maître tempête.
Et perdu dans cette zizanie, à contre vent, un petit oiseau jaune lutte pour sa survie. Il se croit perdu, heurté par tous ces soldat blancs qui veulent l'abattre. Mais alors qu'il commence à chuter, il aperçoit dans le blizzard, une masse sombre, au contours violents bien que rassurant; oui, c'était certainement un rocher. Revigoré par l'espoir, le volatile, trouve une force nouvelle et se rapproche du reocher, ignorant le vent et la neige.
Voyant que sa proie tente de lui échapper, le maître tempête attise la colère du vent, rapelle ses soldats blanc à l'ordre, leur ordonnant d'aller plus vite encore, d'être plus en plus froids, de plus en plus cinglants. Mais l'oiseau tient bon, progressant centimètre par centimètre, s'approchant inexorablement du rocher. Alors, dans un grand éclat de rire, le maître tempête change brusquement la direction du vent, propulsant le pauvre piaf à une vitesse folle. Il allait s'écraser, et une fois de plus le maître tempête triompherai....

*CRAAAAAC!*

De désagréables craquements tirèrent le fils des tempêtes de son rêve divertissant. A contre coeur, il se leva, et se faufilant parmis les arbres, chercha la cause de se désagrément. Il ne lui fallut pas longtemps pour remarquer ce jeune bruyant et maladroitdragon rouge, qui détruisait tous les arbres les uns après les autres, sans parvenir a attraper ce pauvre lapinou qui avait l'air succulent.
Aëzyhr observa silencieusement son manège jusqu'au moment où il n'arriva plus à se retenir.

"aaaa....aaaa....ATCHOUM!"

Le fils d'eolia éternua bruyament, faisant craquer plusierus arbres autour de lui. Se sachant découvert, il dortit de la forêt et avançat vers celui qui avait osé troubler son repos, d'un pas tranquille, un sourire de mépris amusé sur le visage. Mais alors qu'il marchait ainsi, un bruit retint son attention: un craquement lui indiquait qu'un autre dragon était présent sur l'île. Après un haussement d'épaule, il repris sa route vers le fils de Kaleus, toujours le sourire aux lèvres, les yeux pétillants d'une lueur amusée

Savourant la petite brise qui balayait l'île, rafraîchissant le lieu écrasé sous un soleil de plomb, Aëzyhr regardait du coin de l'oeil, le nouvel arrivant. Un fils d'arkelion venait de faire son entrée.
Ainsi, deux autres dragons se trouvaient sur l'île... Lui qui espérait s'isoler et prendre un peu de repos, c'était raté. Il ne pourrait jamais être tranquille avec ces deux énergumènes bruyants et maladroits... Tant pis, il faudrait faire avec.

Alors qu'il dévisageait les deux autres dragons avec des yeux pétillants, il essayait de cerner leur caractère:
Le fils de Kaleus avait l'air d'être un individu violentet puissant, malgré son très très jeune âge. Mais son regard n'était pas illuminé par une grande lueur d'intelligence...
Quant au fils d'arkelion, il était lui aussi puissant, mais ne semblait pas bourrin. Un air de bienveillance trônait sur son visage de cristal, et il semblait se réjouir de se trouver en si bonne compagnie.

Alors, chose très rare, Aëzyhr pris la parole en premier. D'une voix grave et menaçante, il s'exclama:
"QUI DONC OSE TROUBLER MON REPOS!?" [Dixit la caverne aux merveilles d'aladin]
Puis après un bref ricanement, il repris avec sa voix habituelle, qui n'avait rien de vraiment menaçant:
"Bon, plus sèrieusement, vous m'avez réveillé jeunes gens, et je n'aime pas trop ça. J'espère que vous saurez me divertir pour vous faire pardonner, sans ça je risque de me fâcher."
Il délivra ces paroles d'une voix calme, sur le ton de la plaisanterie.